Eoliennes, pourquoi tant de haine ?

« Eoliennes, pourquoi tant de haine ? », les extraits du livre qui réhabilite les renouvelables

« Comment peut-on se prétendre écologiste et défendre les éoliennes ? Ces horribles verrues dans nos paysages millénaires n’enrichissent que leurs promoteurs, généralement des groupes financiers étrangers, et n’apportent rien d’utile au pays. Elles font un bruit assourdissant, tuent les oiseaux, plantent des tonnes de béton dans la terre, durent vingt ans à tout casser et on ne sait pas les recycler. On les subventionne grassement, par nos impôts, sans quoi personne n’en installerait… »

« Elles ne fonctionnent, c’est évident, que quand le vent souffle, à peine un quart du temps. Le reste du temps, il faut faire marcher des centrales à gaz ou à charbon pour fournir de l’électricité. Quand elles fonctionnent, elles obligent EDF à baisser la production des centrales nucléaires, ce qui dégrade leur rentabilité. Et donc, au lieu de réduire les émissions de CO2, l’éolien les augmente. […] »

Tel est le procès contemporain fait aux éoliennes. Et ça marche ! Ça marche parce qu’il est normal, absolument normal, de se poser des questions devant ce qui est souvent perçu comme une déferlante, un envahissement de notre espace vital par ces machines modernes. Parmi nos concitoyens, très peu subissent une authentique gêne, mais beaucoup sont réticents ou ne savent plus trop quoi penser. Ils éprouvent une sympathie instinctive à l’égard des énergies renouvelables, mais des craintes multiples et des doutes vis-à-vis des éoliennes. […]

Feu sur Eole

Intellectuels et personnalités médiatiques, lobby nucléaire et extrême droite, alliés de circonstance, ont déclaré la guerre à l’éolien, accusé de tous les maux.

Après les essayistes Alain Finkielkraut et Luc Ferry, Stéphane Bern s’enflamme contre l’éolien dans Le Figaro du 30 mai 2021 : « L’énergie éolienne n’est en rien écologique et renouvelable. Elle pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France. »

L’animateur de télévision s’en prend à la ministre Barbara Pompili, « coupable de destruction d’un patrimoine naturel, d’atteintes à la biodiversité, d’artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles ». Soutien aux fossiles ? Oui, parce que les éoliennes « fonctionnent seulement 25 % du temps et nécessitent l’aide de centrales à charbon, qui rouvrent notamment en Allemagne ».

Plus c’est gros, plus ça passe : en réalité, l’Allemagne a réduit de plus d’un tiers sa production électrique à base de charbon et de lignite entre 2010 et 2021, et de 25 % sa production électronucléaire, pour une consommation de gaz à peu près inchangée – jusqu’à l’irruption des troupes russes en Ukraine, naturellement. Innombrables sont pourtant les articles, éditoriaux et tribunes qui soutiennent qu’à cause des renouvelables la production électrique allemande a accru son recours au charbon et qui stigmatisent le dogmatisme idéologique des écologistes ainsi que leur prétendu mépris des faits. […]

Sur les réseaux sociaux, de LinkedIn à YouTube, les anti-éoliens se déchaînent. Un film fait florès, celui de Charles Thimon, Eoliennes : du rêve aux réalités. Il laisse entrevoir une autre dimension de l’hostilité à l’éolien : c’est l’Europe, « donc en réalité l’Allemagne, devant laquelle on est obligé d’être à plat ventre », qui impose les éoliennes à la France, par hostilité revancharde à l’égard du succès nucléaire français.

Le soutien au nucléaire vire alors au nationalisme le plus étroit, mâtiné de défense des ruraux contre les élites urbaines et la finance internationale, expliquant le ralliement massif à la cause anti-éolienne de l’extrême droite (et d’une partie de la droite, notamment Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France).

Evitons les caricatures : on peut être pour le nucléaire et pour les éoliennes, ou contre le nucléaire et contre les éoliennes. On peut être politiquement de droite et favorable aux éoliennes, ou de gauche et hostile. Des écologistes « décroissants » y sont opposés, tout comme certains défenseurs du vivant, inquiets pour les oiseaux, les chauves- souris – ou la vie marine dans le cas de l’éolien offshore.

De leur côté, la plupart des partis politiques français soutiennent l’énergie nucléaire, à l’exception d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et de La France insoumise (LFI). Sa défense fut longtemps un thème fort du Parti communiste (PCF), ce n’est absolument pas une exclusivité de l’extrême droite.

Néanmoins, on constate très souvent aujourd’hui que les adversaires acharnés de l’éolien sont aussi des défenseurs passionnés – et exclusifs – du nucléaire. Les deux candidats de l’extrême droite à l’élection présidentielle, Marine Le Pen et Eric Zemmour, sont allés jusqu’à prétendre que, s’ils étaient élus, ils feraient démonter les éoliennes aujourd’hui en service.

L’opposition aux éoliennes a peu à peu conquis des fractions significatives de l’opinion publique – ou au moins réussi à jeter le doute. Le soutien des Français aux énergies renouvelables, instinctif et spontané, a diminué à l’égard de l’éolien.

Pis encore, cette opposition semble avoir contaminé la tête de l’Etat en la personne de son chef, et amené l’exécutif à s’en détourner et à mettre l’éolien en berne, sans toutefois oser le proclamer trop ouvertement. A Belfort, le 10 février 2022, Emmanuel Macron a reporté à 2050 la réalisation de l’objectif éolien terrestre pour 2028. Fixé par la loi moins d’un an auparavant, cet objectif était pourtant modeste : moins d’un doublement de la puissance éolienne installée. Le reporter à trente ans, c’est ramener le rythme d’installation à presque rien.

Sortir des fossiles

Comment en est-on arrivé là ? Pour comprendre l’essor de l’industrie éolienne moderne, il faut regarder la planète d’un peu plus loin. […]

Plus encore que la perspective d’une pénurie mondiale d’énergies fossiles, c’est la préservation d’un climat vivable qui nous commande aujourd’hui de sortir du charbon, du pétrole et du gaz. A cette fin, des gouvernements – d’abord isolés, puis de plus en plus nombreux – ont adopté des politiques de soutien aux renouvelables. L’idée était de favoriser le développement technologique en créant des débouchés, afin de rapidement réduire les coûts. Et ça a marché […]. Le coût du solaire a été divisé par dix en dix ans, celui de l’éolien terrestre par deux ou trois, l’éolien offshore a surgi des flots.

En France, l’objection est aussitôt formulée : à quoi bon l’éolien et le solaire puisque notre électricité, essentiellement nucléaire et hydraulique, est déjà très peu émettrice de CO2 ? La réponse est double. D’une part, nous aurons de plus en plus besoin d’électricité. D’autre part, nos centrales nucléaires ne sont pas éternelles.

Davantage d’électricité

L’accord de Paris sur le climat, fin 2015, a profondément changé la donne. Jusque-là, on pensait s’en tirer en divisant par deux les émissions mondiales de CO2, afin de ne pas dépasser 2 °C de réchauffement mondial par rapport à la période préindustrielle. […]

Mais, à la COP21 (la Conférence des parties à la convention de l’ONU sur les changements climatiques), l’humanité a choisi de ne pas dépasser, si possible, 1,5 °C de réchauffement. […] Cela implique de réduire les émissions « brutes » de CO2, méthane et autres gaz à effet de serre bien davantage que prévu, au minimum de les diviser par quatre, plus probablement par six ou huit, voire au-delà. Au moins par six pour la France […].

Et ça change tout ! Il ne suffit plus de décarboner l’électricité, il faut décarboner tout le reste, ou presque. La meilleure (ou la seule) façon de le faire apparaît vite : c’est de remplacer l’utilisation des combustibles et des carburants fossiles dans les bâtiments, l’industrie et les transports par de l’électricité décarbonée. L’électrification des usages, avec de l’électricité décarbonée, conduira le changement. On roulera dans des voitures électriques, on se chauffera avec des pompes à chaleur, on remplacera le charbon et le gaz dans l’industrie par de l’électricité ou de l’hydrogène – lui-même fabriqué par électrolyse de l’eau.

Electrifier presque tous les usages de l’énergie, c’est aussi la voie royale vers une réduction massive de notre dépendance excessive aux énergies fossiles, importées en quasi-totalité, souvent de pays pas tellement amis, qui ne nous veulent pas forcément du bien, et dont les régimes ne sont pas toujours des modèles de démocratie. Si notre électricité est aujourd’hui presque entièrement « nationale », uranium excepté, elle représente moins de 30 % de notre consommation énergétique finale […].

Les centrales nucléaires vieillissent

D’un autre côté, les centrales nucléaires, auxquelles nous devons aujourd’hui l’essentiel de notre électricité, ne sont pas éternelles : la moyenne d’âge du parc approche les quarante ans, la durée de fonctionnement prévue au départ. Moyennant certaines conditions et des travaux, elles pourront être prolongées de dix ans, voire de vingt ans. Le cas d’une prolongation supplémentaire n’est pas prévu.

Mais ne peut-on pas les remplacer par de nouvelles ? En partie, peut- être… Mais cela semble beaucoup moins facile aujourd’hui […]. Trois accidents nucléaires – Three Mile Island (Etats-Unis, 1979), Tchernobyl (URSS, 1986) et Fukushima (Japon, 2011) – ont conduit à renforcer la sûreté nucléaire.

Ainsi est né le projet de l’European Pressurized Reactor (EPR). Mais la construction des premiers EPR a accumulé les retards : plus de dix ans pour les réacteurs finlandais d’Olkiluoto et français de Flamanville, près de cinq ans pour les EPR chinois de Taishan, déjà quatre ans pour Hinkley Point, au Royaume-Uni. Idem pour les surcoûts : l’EPR de Flamanville, dans la Manche, aura coûté, intérêts compris, au moins 20 milliards d’euros, au lieu des 3,4 milliards annoncés.

Les défenseurs acharnés du nucléaire reprochent aux politiques de n’avoir « rien fait » pendant dix ans : c’est qu’il était cohérent d’attendre la mise en route de l’EPR de Flamanville et de tirer les leçons des premières années de fonctionnement avant de décider d’une suite.

Par ailleurs, même si nous parvenions à réaliser le plus nucléaire des six scénarios établis par RTE au terme de longs mois de concertation avec toutes les parties prenantes, le nucléaire fournirait en 2050 seulement la moitié de l’électricité dont nous aurons besoin. Le reste viendrait nécessairement des énergies renouvelables, éolien et solaire en tête, dont les capacités devraient être multipliées par trois pour l’éolien (maritime inclus) et sept pour le solaire, au minimum. Et deux fois plus, bien sûr, sans le nucléaire.

La dynamique mondiale des renouvelables

[…] Les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint des niveaux inédits. Aux Etats-Unis, on a installé en 2020 douze fois plus d’éoliennes qu’en France. En Chine, quarante fois plus. En Europe, le photovoltaïque et l’éolien ont produit près de 550 térawattheures (TWh) en 2021, évitant une consommation supplémentaire d’environ 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel. […]

Et le monde entier accélère. Dans les cinq prochaines années, on ajoutera autant de capacités électriques renouvelables que durant les vingt dernières. Presque 2 400 gigawatts (GW), l’équivalent de la puissance électrique de la Chine. C’est aussi 30 % de mieux qu’espéré voici seulement un an, selon l’AIE – le résultat de la combinaison de l’Inflation Reduction Act aux États-Unis, du programme REpowerEU en Europe, du 14e Plan quinquennal en Chine et d’autres décisions semblables en Inde ou en Indonésie. Dès 2025, les énergies renouvelables dépasseront le charbon dans la production d’électricité, la contribution de l’éolien et du solaire doublant en cinq ans pour atteindre près de 20 % du total.

Encourageant, mais encore insuffisant. Le rythme mondial d’installation de l’éolien et du solaire devrait globalement tripler avant 2030 pour rester en phase avec le scénario « net zéro » de l’AIE, qui vise des émissions nettes nulles dès 2050. On n’y est pas encore tout à fait.

Les efforts à accomplir en France pour atteindre nos objectifs climatiques ne sont pas très différents – nucléaire ou pas. C’est que la France n’est pas particulièrement en avance sur ce point, confiante qu’elle était dans ses réacteurs – et ses compétences – nucléaires. Elle est le seul pays européen à n’avoir pas atteint son objectif d’énergie renouvelable, fixé pour 2020 à 23 % de la consommation finale brute d’énergie : nous sommes péniblement arrivés à 19,2 % cette année-là. 64 TWh d’électricité renouvelable manquent à l’appel, six fois ce que les réacteurs de Fessenheim produiraient s’ils étaient encore en service. L’éolien représentait en 2020 moins de 8 % de la consommation d’électricité française.

Pourtant, notre pays dispose du deuxième gisement éolien en Europe, après le Royaume-Uni, et du premier pour le seul éolien terrestre. Les côtes bretonnes, le long de la Manche, et toute la côte méditerranéenne sont très bien pourvues en vent. Or, si nous avons à peu près équipé les Hauts-de-France et le Grand Est, les autres régions, parfois bien plus vastes, sont presque vides d’éoliennes.

Notre potentiel s’élève à 80 gigawatts au moins d’énergie éolienne terrestre, affectant (sans l’accaparer, loin de là) moins de 2 % de la superficie métropolitaine ; et 140 GW d’éolien maritime, selon France Energie éolienne (FEE) et l’Agence de la transition écologique (Ademe), soit 220 GW au total, ou encore 220 000 mégawatts (MW). En mer, la France a raccordé 480 mégawatts d’éolien à Saint-Nazaire (Loire- Atlantique) en 2022. A titre de comparaison, le Royaume-Uni avait déjà raccordé 11 250 MW offshore en 2021.

La variabilité, vrai-faux problème

Seulement voilà : peut-on faire fonctionner toute une économie sans une énergie « pilotable » comme le nucléaire, dont on peut à volonté diminuer ou augmenter la puissance selon nos besoins, qu’il y ait ou non du vent, qu’il fasse ou non soleil ?

[…] Il n’existe pas de difficultés réelles avec la variabilité du solaire et de l’éolien aux niveaux où ils se situent aujourd’hui… et même bien au-delà. En outre, aussi surprenant que cela puisse paraître, l’électrification des bâtiments, de l’industrie et des transports facilitera l’intégration des énergies renouvelables variables en apportant de nombreuses flexibilités nouvelles : batteries des véhicules électriques, systèmes de stockage de chaleur et de froid, électrolyseurs, etc.

La véritable difficulté, ce sont les périodes prolongées avec peu de vent et de soleil, sauf bien sûr pour les pays suffisamment dotés en énergie hydroélectrique, comme la Norvège. Pour y faire face, la plupart des pays conservent des centrales thermiques, mais ils s’en servent beaucoup moins souvent : peut-être 5 à 10 % du temps.

Les centrales à gaz sont idéales pour cela, car elles coûtent beaucoup moins cher à construire que des centrales nucléaires ou à charbon. Ces dernières, pour être rentables, doivent tourner beaucoup plus longtemps… « Pilotables », les réacteurs nucléaires le sont dans une certaine mesure, mais ils n’offrent pas vraiment un complément idéal aux énergies variables. Ils peuvent en revanche réduire le besoin d’énergies renouvelables et d’appoint thermique.

En France, nous n’avons plus beaucoup de centrales thermiques, utilisant des combustibles fossiles, après en avoir fermé un certain nombre. Et sans réacteurs nucléaires, nous devrons en construire pour compléter les énergies variables – non pas 75 % du temps, comme on le lit souvent, mais moins de 10 % du temps, et pour fournir… moins de 3 % de l’énergie annuelle. N’est-ce pas là la preuve irréfutable que les renouvelables sont les « complices » des énergies fossiles, une voie sans issue dans un pays qui s’enorgueillit d’une électricité peu carbonée grâce à son parc nucléaire ?

Eh non ! Bien sûr, un kilowattheure électrique fabriqué avec un gaz fossile émet 400 grammes de CO2 environ, contre 6 grammes pour le nucléaire, 12 grammes pour l’éolien et 25 grammes pour le solaire. Mais son utilisation temporaire et limitée à quelques jours dans l’année est compatible avec une trajectoire de décarbonation de l’économie française tout entière, l’électricité faiblement carbonée prenant la place de carburants pétroliers et de combustibles gaz et charbon très fortement carbonés.

A terme, les capacités éoliennes et solaires dont nous avons besoin pour atteindre des proportions importantes d’énergie renouvelables produiront, quand le vent souffle ou le soleil brille fort, plus d’électricité que nous n’en aurons besoin. Nous pourrons alors utiliser ces surplus pour fabriquer de l’hydrogène, le stocker sous une forme ou une autre et parachever ainsi la décarbonation du système électrique – et de l’économie tout entière.

Pour en arriver là, dans le cas où l’on renoncerait au nucléaire, il faudrait quadrupler la puissance éolienne à terre, qui devrait fournir 21 % de l’électricité du pays, et l’éolien maritime 31 %. L’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni sont déjà à plus de 20 % (éolien maritime inclus). Le solaire fournirait 36 % et l’hydroélectricité 9 %.

L’écologie, étendard des opposants

Quatre fois plus d’éoliennes, donc, ce qui ne constituerait pas un
« désastre écologique ». L’exigence environnementale à l’égard de l’éolien et du solaire est soudain devenue absolue. On attend de ces énergies, comme d’ailleurs des véhicules électriques, une recyclabilité intégrale, des émissions nulles lors de la fabrication et une absence totale d’impacts environnementaux. La moindre artificialisation d’un sol leur est refusée, couper un arbre ou raser un buisson de ronces est criminel, et les mesures obligatoires de compensation tournées en ridicule.

On demande aux énergies renouvelables mille fois plus qu’à une route, un centre commercial, un supermarché, un rond-point, un bâtiment quelconque, une ligne à grande vitesse… Sincères ou manipulateurs, les opposants ont toujours l’écologie en étendard.

En réalité, les inconvénients de l’éolien sont extrêmement minimes au regard des bénéfices environnementaux attendus […]. Le seul véritable préjudice est esthétique : on aime ou on n’aime pas cette transformation des paysages, surtout si l’on ne perçoit pas qu’il s’agit d’un message d’espoir envoyé aux jeunes générations.

Les autres inconvénients directs touchent très peu de monde, et il faut sans doute mieux les pallier. Les effets sur les oiseaux sont faibles et activement minimisés : ils viennent très loin derrière la mortalité aviaire due aux pesticides, aux pare-brise, aux vitres, aux chasseurs… et aux chats. Il n’y a pas d’énergie sans nuisances, et les outils de la transition naissent d’un système industriel très fortement imprégné de pétrole : ils gardent nécessairement trace de ce péché originel.

Eoliennes, pourquoi tant de haine ?, par Cédric Philibert, éditions Les Petits Matins, en partenariat avec l’Institut Veblen, 192 pages, 18 euros.

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