Le Conseil Municipal du 26 janvier 2023 a été l’occasion de revenir sur la ZFE et à nos 3 élus de faire des propositions.
(désolé pour les coupures, le nouveau trépied n’a pas résisté au poids de la caméra…)
Intervention de Philippe Leroy à 25’49 » :
Nous nous réjouissons de l’adhésion de Toulon au Cerema. Cet organisme donne de nombreux conseils professionnels utiles pour améliorer le cadre de vie des citoyens.
Il existe des solutions à tous les problèmes, tels le transport, les îlots de chaleur, la pollution, même pour les villes coincées entre la mer et la montagne.
Montpellier a construit trois lignes de BHNS et une ligne de tramway en trois ans. Peut-être qu’avec les conseils du Cerema, et bien sûr de l’Audat, des agences d’urbanisme toulonnaises, et avec le sérieux et la compétence des urbanistes qui y travaillent, on pourrait peut-être réussir à faire la même chose à Toulon ?
Tout est une question de volonté politique.
Nous espérons que Monsieur Mascaro sera pleinement investi dans cette nomination au bureau du Cerema et surtout qu’il parviendra à transformer leurs conseils en actions concrètes au niveau de la ville et de la métropole.
Interventions d’André de Ubeda à 35’40 » et à 43’50 »
(improvisées, si quelqu’un veut bien nous en faire la transcription, nous sommes preneurs 😊)
Intervention de Magali Brunel à 47’03 » et à 55’38 » :
Transmission du rapport annuel 2021 sur le prix et la qualité́ du service public de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés
Nous avons pu accéder au rapport annuel 2021 sur le prix et la qualité́ du service public de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés et nous pouvons donc en prendre acte. Mais ceci nous donne l’occasion d’évoquer certains points concernant les résultats de ce rapport et les choix qui sont opérés sur lequel nous voulons réagir.
Nous constatons une augmentation de la taxe de la collecte dans nos feuilles d’impôts, et celle-ci se retrouve dans une augmentation relative des coûts indiquées dans le bilan comptable du rapport, et qui sans doute pour 2022 sera liée à l’augmentation des coûts de l’énergie. Sur ce constat, sur lequel nous ne pouvons pas agir, nous pouvons envisager cependant des pistes : ne pourrait-on pas faire un effort de rationalisation des tournées effectuées ? Le rapport souligne en effet deux paramètres, d’une part, les volumes collectés et d’autre part, la fréquence des collectes. Or, si le poids par habitant de la collecte se tasse depuis 3 ans, en revanche le tri sélectif valorisé augmente. Il y a donc mécaniquement une réduction forte des déchets classiques. C’est d’ailleurs bien dans les objectifs évoqués dans le rapport que de contribuer à réduire le nombre de kilos par habitant (de passer de 632 Kg par habitant en 2019 à 585 kg e 2025). Cet élément pourrait permettre d’agit aussi sur la fréquence des tournées concernant les ordures non triées, qui lui n’a pas baissé. Il nous semble que l’on peut agir aussi sur cette variable de la fréquence, pour faire baisser les coûts et au moins compenser la hausse de ceux de l’énergie : nous proposons qu’une enquête soit menée afin de réduire le nombre de ramassage par semaine des déchets ménagers classiques dans les zones à faibles densité. Cela pourrait passer par une expérimentation sur un quartier qui, si elle s’avère probante, pourrait être élargie à l’ensemble des quartiers de plus faible densité.
Deuxième point : La loi nous impose dès le 1e janvier 2024 des tris à la source pour les biodéchets. Nous nous en félicitons car c’est une démarche écologique : mais le rapport transmis ne fait que mentionner cette obligation sans évoquer aucune piste prospective. Qu’est-il prévu en ce sens ? Une campagne de sensibilisation auprès de la population est elle anticipée ? Quand aura-t-elle lieu ? Des bacs spécifiques sont ils prévus ainsi que la logistique de transport adaptée ? Comment est pensé le circuit de valorisation de ces déchets, puisque c’est au fond le but du tri ? Nous vous remercions de nous transmettre des éléments relatifs à cette mise en place obligatoire, car nous sommes à présent à 11 mois de son opérationnalisation. Par ailleurs, le fonds « économie circulaire » de l’Ademe a été augmenté de près de 100 millions d’euros pour soutenir cette évolution. Est-il mobilisé par la métropole ?
Nous vous remercions de vos réponses sur ce sujet central dans l’évolution de notre métropole et de notre ville vers la transition écologique.