Toulon en Commun s’associe au comité de défense du collège Georges Sand, menacé de fermeture par la mairie de Toulon qui souhaite récupérer les locaux.
Un résumé de la situation dans le journal Var Matin :
Publié le 08 septembre 2022 à 10h30 Par Fanny Roca
Les professeurs, syndicats, parents et élèves se sont retrouvés devant le petit collège du Pont-du-Las, ce mercredi, pour évoquer les actions à mener pour éviter la fermeture programmée de l’établissement.
La confirmation, juste avant les vacances scolaires, du projet de fermeture de George-Sand en 2025 avait jeté un froid. Le « comité de défense du collège », constitué trois mois auparavant dès lors que la rumeur avait commencé à enfler, s’était immédiatement mobilisé, promettant une forte mobilisation et « des actions » à la rentrée (nos éditions du 9 et du 13 juillet dernier).
Ils ont laissé passer une petite semaine. Et hier midi, les équipes pédagogiques, les syndicats, les parents d’élèves et quelques collégiens se sont regroupés pendant une petite heure devant le petit établissement, « décoré » pour l’occasion de plusieurs banderoles de protestation, à quelques encablures de la place Martin-Bidouré, au Pont-du-Las.
« D’autres solutions existent »
« La municipalité, par la voix de la première adjointe Josée Massi, est venue nous dire qu’on allait fermer ce petit collège de quartier, installé depuis environ 70 ans dans un bâtiment communal, et dissoudre les 300 élèves dans les établissements alentour, a d’abord rappelé Nicolas Taïeb, sous sa double casquette de professeur de physique à George-Sand et de secrétaire départemental du syndicat FO lycées et collèges. L’excuse avancée est que l’école primaire d’à côté est trop pleine. Ce qui est vrai, on ne le conteste pas. Sauf qu’à 500m d’ici, par exemple, il y a l’école Filippi, qui compte quatre salles de libre. S’il n’y a pas assez de place, ils peuvent aussi faire un étage. a a été fait au collège. Bref, d’autres solutions existent, si l’on veut! »
« On va se battre »
Le comité, qui dénonce « une décision opaque, prise de manière unilatérale », et « des arguments qu’on ne comprend pas », a demandé mi-juillet à être reçu en audience par le préfet, « qui préside notamment le Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN), l’instance qui validera la décision finale ». Sans réponse, jusque-là. « Et on aimerait aussi en discuter avec M. Falco, le maire de Toulon », reprend Nicolas Taïeb. Les personnels de George-Sand devraient ainsi s’inviter, demain matin, à l’inauguration de la place voisine, fraîchement rénovée. Ainsi qu’à la prochaine séance du conseil municipal, le 23 septembre. Avant de probablement se regrouper devant la préfecture.
« Ce qui est sûr, ajoute une autre professeur du collège, c’est qu’on ne va pas se laisser faire sans rien dire. Pour eux, c’est déjà acté, mais jusqu’en décembre, on va se battre. » Décembre, où le CDEN, qui regroupe des représentants des collectivités locales mais aussi des personnels des établissements et des usagers, devra se positionner lors d’un vote consultatif sur ce cas particulier.
(Photo générale de l’article Fanny Roca Var Matin)