Le Conseil Municipal est à nouveau ouvert au public, du coup, il n’est plus filmé par la mairie mais nous nous en chargeons, sans le matériel professionnel. Ecoutez l’intégralité ou juste l’intervention de Magali Brunel sur la santé à 15’40 » ici !
Vous trouverez ci après l’ordre du jour avec synthèse, le texte de l’intervention de Magali Brunel, une réponse de Philippe Leroy au RN, l’intégralité du procès verbal du conseil et l’article de Var Matin.
Ordre du jour avec synthèses :
Intervention de Magali Brunel sur la santé :
Notre intervention prend appui sur la demande de financement auprès de l’ARS PACA des dépenses de santé de la commune pour les centres de vaccination mis en place en contexte COVID. Nous voterons favorablement cette demande qui souligne le rôle de la commune dans l’amélioration des conditions d’accès à la santé de nos concitoyens.
Pour preuve encore, la fonction que vous exercez, Monsieur Falco, de président du conseil de surveillance du CHITS (centre hospitalier intercommunal Toulon La Seyne) et de représentant des collectivités à ce même conseil.
Dans ce cadre, alors que les Toulonnais ont pris conscience de la nécessité de préserver ces biens communs essentiels que sont les structures publiques de santé, nous souhaitons vous interpeler sur deux problèmes cruciaux des conditions de soins sur notre territoire.
La première tient à la question de l’emploi dans la fonction hospitalière, qui certes, ne dépend pas de vous, mais bien de l’état : comme vous le savez, l’hôpital de Sainte Musse, comme de nombreux centres hospitaliers, souffre d’un manque chronique d’effectif, déjà programmé depuis longtemps par des politiques budgétaires restrictives de l’ARS mais qui, du fait des crises COVID des deux dernières années, se sont très lourdement aggravées : plusieurs secteurs sont menacés et atteignent les limites possibles du fonctionnement, derrière cela, il y a le risque de négligence, de maltraitance institutionnelle et d’erreurs médicales graves : Avant la crise, l’hôpital Sainte musse déplorait déjà un manque d’effectif d’environ 200 agents ! Si l’on prend les urgences, par exemple, elles reçoivent en moyenne 185 passages pour une capacité qui ne pourrait absorber plus de 140 patients. Les conditions de travail des médecins, lors des gardes, sont aujourd’hui extrêmement difficiles, au point que de nombreux médecins recrutés pour les gardes ne sont pas titulaires mais vacataires.(c’est largement mieux payés , c’est pour ça) L’organisation est extrêmement tendue, avec des situations de crise profonde, de démotivation et d’épuisement qui font que certains services souffrent, en plus du manque de personnels, de nombreuses absences pour maladie. C’est un cri d’alarme : je vous parle de Sage femmes, d’urgentistes, de chirurgiens, de personnels du bloc opératoire, de psychiatres, tous en situation critique ! Nous poussons ce cri d’alarme comme élus municipaux, relais de l’inquiétude de personnels épuisés et pourtant toujours dévoués, mais aussi de la population. La santé est notre bien public, elle mérite d’être prise en compte en fonction des besoins réels de la population !
Nous vous demandons de porter officiellement et vigoureusement cet appel du besoin d’augmentation d’effectifs de l’hôpital public, dans ses secteurs en crise, de renonciation à des logiques qui sont aujourd’hui purement comptables, et d’amélioration des conditions de travail du personnel soignant qui ne demande qu’une seule chose : pouvoir continuer à exercer sa mission, avec éthique et dévouement, et qui aujourd’hui, s’en trouve empêché. Pouvoir travailler en sécurité tant pour la population accueillie que pour les personnels.
Notre deuxième inquiétude porte sur le projet de développement d’une très grosse structure médicale privée sur Cuers, qui conduirait à délocaliser des services de santé privé des cliniques Saint Roch et Saint Jean : à nouveau, des logiques financières de regroupement risquent de provoquer des difficultés en matière de santé publique, en l’occurrence un désert médical urbain dans une zone de la ville particulièrement vulnérable. ET ceci, pour réaliser une « usine de soins » car comment appeler autrement une structure privée prévue pour environ 600 lits ? Nous souhaitons vous alerter sur l’inquiétude des habitants de Saint Jean du Var et de ses quartiers limitrophes. Quelle est votre position sur ce brutale désorganisation du maillage communal en termes de santé publique et de quelle manière comptez-vous défendre les intérêts des Toulonnais, sur ce dossier, qui relève de structures privées ?
Nous vous remercions de vos réponses, que les Toulonnais qu’ils soient soignants ou patients, attendent avec inquiétude. Face à ces deux enjeux, nous pensons que la municipalité doit peser sur la politique de santé locale, tout comme elle l’a fait en période de COVID.
Réponse de Philippe Leroy aux attaques du RN
Madame Lavalette s’en est pris à la subvention de Robin des Bancs, sans doute uniquement car l’association est soutenue par notre élu Philippe Leroy. S’agissant d’une délibération où il est partie prenante, il n’a pas pu répondre mais se permet de le faire maintenant :
La subvention porte sur des actions à l’intérieur des écoles, et madame Lavalette parle de la place d’Armes, preuve qu’elle n’a rien compris ou qu’elle fait semblant de ne rien comprendre.
Mais ce qui la gêne peut-être, c’est le compte-rendu de notre dernière intervention à l’école élémentaire de Brunet 1. Chaque élève est invité à proposer un décor pour un banc de son école et à donner des explications sur son dessin. Un élève de 10 ans a dessiné des gros visages avec des taches de toutes les couleurs. Bleu, Rouge, Vert, Jaune… envahissaient les visages. Son explication : « Je souhaite que chacun puisse s’asseoir sur mon banc quelle que soit la couleur de sa peau. Je l’appellerai le banc de la tolérance. ». Et ça, Madame Lavalette n’a pas du le supporter…
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Article de Var Matin dans le journal du 30 octobre :
Et sur la Marseillaise :