Ce vendredi 16 mai, une nouvelle fois, le Var et Toulon ont connu une journée noire du point de vue judiciaire.
L’image de notre département est une nouvelle fois entachée et nous ne nous en réjouissons pas.
Les attendus extrêmement sévères du jugement envers madame Bicais, membre de la majorité métropolitaine, expliquent une peine qui renvoie la deuxième ville du département à ses époques les plus sombres.
- Falco était jugé, cette fois-ci, pour injures publiques envers le journaliste Simon Fontvieille. Les propos ont été reconnus et regrettés mais la faute demeure et la condamnation fait peu de doutes. L’excuse de l’âge, curieusement avancée par son avocat, n’exonère pas M. Falco de ses responsabilités de citoyen ou d’ancien élu. La liberté d’enquête de la presse est un pilier de l’État de droit et les élus doivent y veiller. M. Fontvieille a tout notre soutien.
C’est donc un nouveau procès après la condamnation en appel et l’inéligibilité provisoire. Pourtant, la majorité municipale continue à se ranger derrière M. Falco au bilan pourtant très inférieur à d’autres villes. Si on compare, en effet, aux autres métropoles et à ce qui est possible, notre ville, aux atouts naturels énormes, pourtant, est mal classée.
Ainsi les « affaires » et les condamnations se succèdent pour les élus de droite et d’extrême droite dans notre département. Fréjus, Cogolin, Ollioules, Toulon, La Seyne etc. sans parler de l’appel au soulèvement contre les juges du député Schreck.
Nous devons tout faire pour que les citoyens ne soient pas définitivement dégoûtés et s’éloignent encore des choix politiques auxquels ils ont droit ou ne sombrent pas dans un désespoir qui est le terreau des extrêmes.
A Toulon En Commun nous pensons que la corruption, l’affairisme ou la violence politique ne sont pas une malédiction indépassable pour notre ville, notre département. Les varoises et varois méritent mieux. Bien entendu, nous savons indispensables une bonne gestion et des réalisations qui répondent aux besoins en logement, santé, sécurité, éducation, transports, environnement etc. Et ce n’est pas le cas actuellement. Mais la probité, la transparence, la démocratie communale et la lutte contre le clientélisme sont obligatoires pour y parvenir.
Nous voyons bien que ce sont des enjeux essentiels pour les élections à venir et Toulon En Commun s’engage à y contribuer.