Pour TeC, les limites du front républicain sont claires.

André de Ubeda, conseiller municipal de Toulon en Commun, répond de manière remarquable à l’édito d’Eric Neri dans lequel celui-ci se demande pourquoi le RN ne serait pas un parti républicain alors que LFI le serait ! Pour Toulon en Commun, il n’y a aucun doute, LFI fait partie du front républicain et André le prouve :

L’édito de M. Néri dans le Nice Matin du 28 septembre me semble, pour le coup, vraiment décalé. 
Ou plutôt inquiétant. Je précise d’entrée que je ne suis pas le moins du monde LFI et que je ne partage pas, loin de là, beaucoup de leurs pratiques. 

M. Néri fait semblant de se demander (il donne en fait la réponse) « pourquoi le RN ne serait pas un parti républicain alors que LFI le serait. » 

M. le rédacteur en chef a peut être oublié que Macron lui-même a appelé à un front « républicain » pour barrer la route au RN. On aurait ainsi, selon lui, le bon « front républicain », celui qui arrange le président, et le mauvais celui qui ne l’arrange pas. L’instrumentalisation par Macron de cette salutaire réaction, ses manœuvres politiciennes cyniques n’enlèvent rien au sens éthique du terme républicain. 

Pourquoi le RN ne serait-il pas républicain dites-vous ? 

Eh bien M. Néri parce que ce parti a été créé par des pétainistes qui méprisaient la république, par des SS et par des tortionnaires. Pas LFI.

Parce que ce parti a été condamné de nombreuses fois pour xénophobie. Parce que dans notre région, en particulier, les attachés parlementaires RN sont parfois des néo nazis. Parce que leurs amis ce sont Trump, Milei, Poutine et Orban. 

Parce que leurs candidats, parfois leurs élus démontrent régulièrement des idées racistes et violentes. 

On peut critiquer LFI pour ses choix, je le fais moi-même, mais, c’est un fait, ce mouvement n’a jamais été condamné pour de tels actes. 

M. le rédacteur en chef confond peut être son opinion avec la réalité. 

Le plus critiquable dans l’édito arrive à la fin «10 millions ont voté pour le RN», il serait donc républicain ! Il est triste de devoir rappeler qu’avant les crimes de masse Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes. Pétain était très populaire en 40 et largement majoritaire certainement. 

Si on réfléchit comme ça, un quotidien ne donnerait comme analyse que ce qu’il suppose être ce qu’attend le lectorat, sacrifiant ainsi la liberté de la presse et la recherche de la vérité. Qu’à Dieu ne plaise !  

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